Indépendamment des démarreurs électroniques, on
distingue principalement cinq procédés électromécaniques pour assurer le
démarrage des moteurs asynchrones triphasés. Ils ont pour intérêt de limiter le
courant en ligne et de rendre le démarrage moins brutal. Pour chacun de ces
procédés, il existe un schéma de puissance, un schéma de commande et un symbole
unifilaire associés.
1) Rappels :
Démarrage
direct
Pour réaliser un départ-moteur de façon correcte, il
faut assurer les fonctions suivantes :
·
Isoler c’est le rôle du sectionneur.
·
Protéger la puissance contre les courts-circuits, pour cela on utilise des
cartouches fusibles de type aM.
·
Commander l’arrivée de l’énergie au moteur, c’est le rôle du contacteur.
·
Protéger le moteur contre les surcharges, fonction assurée par le relais
thermique.
. Schémas
Intensité
La surintensité au moment du démarrage peut
être de 4 & 8 fois l’intensité nominale
Id = 4 à
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Couple moteur
Au moment du démarrage, le couple moteur
est en moyenne de 1,5 à 2 fois le couple nominal.
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. Conclusions
Avantages inconvénients du démarrage direct
Avantages
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Inconvénients
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ð Simplicité de
l’appareillage.
ð Couple important.
ð Temps de démarrage
court.
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ð Appel du courant
important
ð Démarrage brutal
|
Schémas démarrage direct deux sens de
rotation
Pour changer le sens de rotation d’un moteur asynchrone
triphasé, il faut inverser deux des trois phases du circuit d’alimentation.
2) Démarrage
étoile-triangle
Le principe du démarrage étoile triangle consiste à sous-alimenter le moteur durant presque
toute la durée du démarrage en le couplant en
étoile.
Il faut donc utiliser un moteur normalement couplé en triangle et dont toutes les extrémités d’enroulement
sont sorties sur la plaque à bornes.
Exemple : Sur un réseau 230/400 V
il faut donc utiliser un moteur 400/660 V
Utilisation du démarrage étoile
triangle :
Machine démarrant à vide :
Ventilateur...
Schémas
1er temps : Nous devons alimenter le moteur à l’aide de KM2 tout en
le couplant en étoile à l’aide de KM1.
2ème temps : Nous maintenons l’alimentation du moteur par le biais
de KM2, KM1 est remplacé par KM2 qui assure le couplage du moteur en triangle. Chaque
enroulement doit alors se retrouver entre deux phases différentes.
On
constate que le couple et l’intensité au démarrage sont réduits d’environ 3
fois par rapport à un démarrage direct.
En
raison de la diminution sensible du couple de démarrage le moteur ne peut pas
démarrer en charge.
En il y a coupure de
l’alimentation entre les positions étoile et triangle.
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3) Démarrage
statorique
Le démarrage statorique, comme le démarrage étoile
triangle, à pour principe de sous-alimenter
le moteur durant presque toute la durée du démarrage en le mettant en série avec des résistances.
Utilisation du démarrage statorique :
Il
convient aux machines dont le couple de démarrage est plus faible que le Cn (Couple
nominal)
Ex :
machine à bois ventilateur...
Schémas
On dispose donc de deux contacteurs KM1 et KM2 et de
trois résistances RU, RV et RW. KM1 est le contacteur de ligne, KM2 a pour
fonction de court-circuiter les résistances une fois le moteur démarré.
1er temps : Il faut dans un premier alimenter le moteur à travers
les trois résistances. Seul KM1est utilisé.
2ème temps : Il faut ensuite, tout en continuant d’alimenter le moteur à
l’aide de KM1, utiliser KM2 pour éliminer les trois résistances du circuit de
puissance.
L’avantage dans ce mode de démarrage est
qu’il n’y a pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage.
La caractéristique de couple est
sensiblement identique à celle obtenue avec un démarrage étoile triangle. Par
contre le courant au moment du démarrage reste élevé.
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4) Démarrage
rotorique
Le démarrage rotorique
a pour principe de limiter les courants
rotoriques circulant dans l’induit.
Le moteur se comportant alors comme un transformateur, le courant de ligne sera limité lui aussi.
Pour ce démarreur, il faut impérativement un moteur à rotor bobiné.
Utilisation du démarrage rotorique
Il est utilisé en général pour les machines
de puissances > 100 KW EX : Compresseurs
rotatifs à piston, les
pompes...
Schémas
Avec le démarreur retenu dans l’exemple ci-dessous, le
moteur démarre en trois temps. On dispose donc de trois contacteurs : KM1
(le contacteur de ligne), KM11 et KM12 (qui court-circuitent les deux jeux de
trois résistances rotoriques).
1er
temps : On alimente le moteur
en limitant les courants rotoriques au maximum par insertion des deux jeux de
résistances dans le circuit d’induit. Il faut donc alimenter KM1 seul.
2ème temps : On élimine le premier jeu de trois résistances à l’aide du contacteur
KM11.
3ème temps : On élimine le deuxième jeu de trois résistances à
l’aide du contacteur KM12.
Le courant absorbé
est sensiblement proportionnel au couple fourni ou très peu supérieur.
Ex : Pour un
couple de démarrage Cd = 2,5 Cn.
L’intensité sera
sensiblement de 2 In Id<
2,5In.
On obtient fréquemment
des couples de démarrage égaux à 2,5 fois le Cn sans surintensité excessive.
On peut encore
réduire la surintensité en augmentant le nombre de démarrage. Cd < 2,5 Cn.
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Conclusions Avantages inconvénients du
démarrage rotorique
Avantages
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Inconvénients
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ð L’appel de courant
est pour un couple de démarrage donné le plus faible par rapport à tous les
autres modes de démarrage.
ð Possibilité de
choisir par construction, couple et le nombre de temps de démarrage.
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ð Nécessité d’un
moteur à rotor bobiné.
ð Equipement plus
cher.
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